ADRESSE :
Carole Korngold
Art gallery and antiques
70, rue de Grenelle
75007 Paris
CONTACT
carole.korngold.projects [@] gmail.com
+33 (0)633859899
LE LIEU
Le mythique Tourrette, lieu d'inspiration ayant appartenu à Dina Vierny muse du sculpteur Maillol est situé en face du Musée éponyme. Aujourd'hui, il s'invente comme un nouveau cabinet d'art contemporain, un lieu d'amateurs et de collectionneurs, un studiolo, un atelier singulier, une oeuvre d'art totale empruntant au Merzbau de Kurt Schwitters autant qu'à la boîte valise de Marcel Duchamps.
CAROLE KORNGOLD
Depuis ses études à l'Ecole du Louvre et un diplôme en Egyptologie, Carole Korngold ne cesse d'exprimer un engagement esthétique et d'inventer son univers d'expression.
Antiquaire à 24 ans, cherchant la trace sensible de la main, la part du geste, le cheminement et le processus ou réside l'émotion, elle trouve naturellement une place auprès des artistes avec lesquels se construit telle une évidence aujourd'hui ce lieu singulier.
La galerie s'inspire d'une esthétique de la modestie, de la beauté imparfaite pour laisser place à la révélation et l'expression d'artistes contemporains appartenant à des champs très divers- sculpteurs, céramistes, peintres, plasticiens, photographes réunis en un laboratoire personnel voué aux métamorphoses.
« Les historiens de l’art et de la littérature savent qu’il y a entre l’archaïque et le moderne un rendez-vous secret non seulement parce que les formes les plus archaïques semblent exercer sur le présent une fascination particulière, mais surtout parce que la clé du moderne est cachée dans l’immémorial et le préhistorique. »Ces lignes du philosophe italien Giorgio Agamben définissent à merveille l’esprit dans lequel Carole Korngold envisage son rôle de passeuse comme un exercice de séduction pas vraiment innocent, doucement flatteur mais chemin exigeant qui mène aux interrogations essentielles.Les vies silencieuses l’intriguent, ou mieux, l’intéressent, elle se vit en missionnaire de leurs mystères, certaine que la poésie est indispensable même si elle ne sait pas vraiment à quoi. On soupçonne que le clair-obscur est sa lumière préférée. L’obscurité émet chez elle un rayonnement qu’elle impose comme le plein jour. Elle est actrice des épiphanies de l’insaisissable.L’assemblage est l’argument principal dans sa quête du BEAU. Elle invente des familles où se jouent des rapports subtils entre art, antiquités, objets de curiosité, traces archéologiques, matières et formes. Les dialogues qu’elle met en scène ont l’inquiétante étrangeté des interrogations psychanalytiques et la provocation poétique des cadavres exquis chers aux surréalistes. Son regard ouvre les yeux des visiteurs de ses accrochages toujours proposés dans des lieux inspirés. »